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un citronnier résistant !

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un article de presse est l'occasion d'en dire un peu plus...
Un citronnier en pleine terre dans notre
région et qui donne des fruits,
c’est assez exceptionnel pour être remarqué.
Début octobre il est coloré de citrons biens murs, jaune dorés.
Il est arrivé ici un peu par hasard
"nous n’étions pas encore à St Jean lorsque notre fils tout jeune a visité
avec son école le muséum d’histoire naturelle de Grenoble.
On lui a expliqué comment naissent les arbres à partir d’un pépin.
Il a récupéré le citron de la démonstration et tenté l’expérience à la maison…
Elle a réussi et son petit arbre était cajolé dans le jardin de St Egrève.
Arrivés à St Jean, en 1983, il a replanté son arbre au hasard près du bassin…
40 ans après il est toujours là ! "

Pris par les travaux de la maison et
l’aménagement du jardin
je n’avais guère le temps de le chouchouter, il s’est débrouillé seul.
Je pense que l’essentiel est qu’il a résisté au terrible hiver 84/85.

Ici la température est descendue à -17°, les lauriers sauces éclataient dans la
nuit.
Depuis il grandi, 1990 premières fleurs..1993 premiers fruits...

plus de 3 mètres maintenant et il me faut le tailler régulièrement.
Il hiverne ainsi sans protection.
Les branches sont couvertes d'épines fortes et acérées,
comme s’il voulait se
protéger.
En fait cela vient de son origine, c’est la variété "poncirus trifoliata"
qui sert souvent de porte greffe
pour sa résistance au froid.
Comme il a grandi en sauvage il en a le caractère !

Sa floraison est très décorative en fin d'hiver début du printemps,
de belles
fleurs blanches
très parfumées
qui nous embaument jusqu’à la maison à plus de 10 mètres.
Le feuillage ne vient qu’après et disparaît en hiver.
Les fruits mûrissent à l'automne, de la grosseur de petites oranges à peau
veloutée.
Ils sont verts et deviennent jaune-orange à maturité, en septembre octobre.

Il nous est arrivé d’en récolter plusieurs kilos, parfois même après la première
neige.

Nous pourrions en faire des confitures… comme en Chine.
En fait l’utilisation culinaire est limitée car la pulpe contient de la
poncirine
qui le rend très amer. Alors on se limite à quelques gouttes !
C’est une des attractions du jardin et il aiguise la curiosité des hôtes du gîte
et des promeneurs en visite.

Pour lui donner une vision nocturne, j’ai installé un circuit de visite nocturne
dans tout le jardin et l’été on organise des soirées avec les musts du jardin,
l’onagre,
le citronnier, le carré médicinal, et la mare !.
PS: depuis cet article une amie de St Jean m'a signalé qu'elle aussi à un
poncirus
en pleine terre dans son jardin.... nous sommes ici privilégiés par notre
exposition plein sud.
la
fiche du citronnier
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